Défense : la revue nationale stratégique désigne la Chine comme l’ennemi numéro un de l’Occident – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – Défense : la revue nationale stratégique désigne la Chine comme l’ennemi numéro un de l’Occident

Défense : la revue nationale stratégique désigne la Chine comme l’ennemi numéro un de l’Occident

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Emmanuel Macron présente ce mercredi à Toulon la Revue nationale stratégique. La Chine est clairement pointée du doigt pour sa volonté à déstabiliser le leadership mondial occidental ainsi que la gouvernance mondiale.
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Black Panther est mort, vive les panthères noires ! – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – Black Panther est mort, vive les panthères noires !

Black Panther est mort, vive les panthères noires !

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La franchise Marvel réussit avec succès la transmission de relais après le décès prématuré de son acteur principal, Chadwick Boseman. Lors de sa sortie en 2018, Black Panther a fait trembler le box-office mondial. Plus de 1,3 milliard de dollars de recettes en salle, un énorme carton qui avait dépassé le simple cadre cinématographique : le film adapté du comics éponyme de Marvel est devenu un phénomène de société, un objet de fierté pour les populations africaines et afro-descendantes du monde entier. Sa résonance extraordinaire a été commentée, discutée et même parfois disputée par des intellectuels. La Panthère noire a rugi bien au-delà du Wakanda, pays africain imaginaire où l’action se déroule. Mais en 2020, un drame a frappé le casting du film : l’acteur principal, Chadwick Boseman est mort à 43 ans. Le second épisode de la franchise, Black Panther : Wakanda Forever, qui sort en France le 9 novembre, s’ouvre sur une scène où la brillante scientifique Shuri essaie désespérément de sauver T’Challa. Son frère ne lui avait rien dit de sa maladie. De la même façon, Chadwick Boseman n’avait pas révélé son cancer du côlon lors des tournages de ses derniers films. S’ensuit un hommage très touchant au personnage, indissociable de l’homme parti trop tôt. Course au vibranium Shuri ne se remet pas de cette disparition et sa mère, Ramonda devient reine. Les puissances mondiales veulent profiter de cette transition du régime pour s’emparer du métal à l’origine de l’avance technologique du Wakanda : le vibranium. En tentant de le dérober dans des bases secrètes et en explorant les quatre coins de la planète pour en trouver la trace. Un navire de guerre américain détecte le précieux métal mais surgit alors Namor, le souverain de Talokan, civilisation sous-marine inconnue.   Plus qu’un roi, le dieu serpent à plumes est vénéré par son peuple. Il se distingue par sa force, sa capacité à voler grâce à des ailes à ses chevilles et sa couleur de peau, blanche, alors que ses sujets sont bleus. Après avoir mis en déroute le bateau avec son armée, Namor se rend au Wakanda pour poser un ultimatum : livrer la scientifique qui a mis au point le détecteur de vibranium ou la guerre. La tension croît encore quand Namor veut imposer à Ramonda d’attaquer le reste du monde avant que celui-ci ne dispose un jour des moyens de les attaquer. Alliés ou ennemis, il ne lui laisse pas d’autre choix. Esclavage et colonialisme Namor veut protéger les siens et il a une raison personnelle pour détester les humains. Celle-ci – nous n’en dévoilerons pas les détails précis – remonte au temps des « Conquistadors » espagnols en Amérique du Sud et a aussi un rapport avec l’esclavage. La colonisation, il en est aussi plusieurs fois question à travers les piques wakandaise contre l’agent de la CIA Everett K. Ross, plusieurs fois surnommé « le colonisateur ». Ryan Coogler, réalisateur africain-américain, rappelle les pages sombres des vagues coloniales. La question de la réparation de ces tragédies se pose à travers la dualité Namor/Ramonda. Le souverain de Talokan, descendant d’une communauté maya du Yucatan, veut se venger des atrocités qu’il a subies et dont il a été témoin, à l’inverse de la reine du Wakanda. C’est le prolongement du conflit entre Killmonger et T’Challa, et il s’incarne aussi en Shuri. La princesse et fille s’oppose à la reine et mère, les antagonismes intimes et politiques se superposent, notamment, sur la question de la tradition, la jeune femme délaissant le culte des esprits au profit de la toute-puissante technologie. La transmission culturelle est mise en avant dans une scène finale sous la forme d’un rebondissement dont les productions Marvel ont le secret… Femmes de pouvoir Aussi bien au Wakanda qu’aux États-Unis, les femmes prennent nettement le pouvoir dans cette suite. Riri Williams, inventrice américaine géniale, affirme comme un symbole : « On peut être jeune, brillante et noire. » L’« empowerment » (empouvoirement) féminin qui a tardivement gagné les films de super-héros est clairement affiché. De même, l’africanisation de l’intrigue est plus prononcée. Everett Ross, de la CIA, n’a qu’un rôle anecdotique et, cette fois, c’est une jeune femme africaine-américaine de 19 ans qui se bat aux côtés des Wakandais pour sauver le monde. Mais Black Panther : Wakanda Forever reste avant tout un film d’action diablement efficace, porté par une bande originale marquée par le grand retour de Rihanna, après 6 ans de silence radio. Les 2 h 41 passent à la vitesse d’un jet de lance de la générale Okoye. On se demandait si Black Panther pourrait survivre sans perte de qualité à la mort de son rôle-titre. La réponse est oui. Mabrouck Rachedi /JA
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Google envisage un modèle d’IA qui prendra en charge les 1 000 langues les plus parlées Google envisage un modèle d’IA qui prendra en charge les 1 000 langues les plus parlées Google vient de conclure sa conférence AI@ 2022 en direct de New-York, sur la manière dont l’Intelligence Artificielle fait évoluer les technologies utiles dans le monde. Google a annoncé un nouveau projet ambitieux visant à développer un modèle linguistique d’IA unique prenant en charge les « 1 000 langues les plus parlées au monde ». Comme première étape vers cet objectif, l’entreprise dévoile un modèle d’IA entraîné sur plus de 400 langues, qu’elle décrit comme « la plus grande couverture linguistique vue dans un modèle vocal aujourd’hui ». On peut dire que la langue et l’IA ont toujours été au cœur des produits de Google, mais les récentes avancées en matière d’apprentissage automatique — en particulier le développement de « grands modèles de langue » ou LLM puissants et multifonctionnels — ont mis un nouvel accent sur ces domaines. Google a déjà commencé à intégrer ces modèles linguistiques dans des produits tels que Google Recherche, tout en repoussant les critiques concernant la fonctionnalité de ces systèmes. Les modèles linguistiques présentent un certain nombre de défauts, notamment une tendance à régurgiter des préjugés sociétaux néfastes tels que le racisme et la xénophobie, et une incapacité à analyser le langage avec une sensibilité humaine. Google a lui-même licencié ses propres chercheurs après qu’ils aient publié des articles décrivant ces problèmes. Ces modèles sont toutefois capables d’accomplir de nombreuses tâches, de la génération de langage (comme le GPT-3 d’OpenAI) à la traduction. L’initiative « 1 000 langues » de Google ne se concentre pas sur une fonctionnalité particulière, mais vise plutôt à créer un système unique doté d’un vaste éventail de connaissances sur toutes les langues du monde. Inclusion La société indique qu’elle n’a pas de projet direct quant à l’application de la fonctionnalité de ce modèle, mais qu’elle s’attend à ce qu’il soit utilisé dans une série de produits Google, de Google Traduction aux sous-titres de YouTube, entre autres. Google a annoncé le modèle de 1 000 langues lors d’une présentation de ses nouveaux produits d’IA. L’entreprise a également présenté de nouvelles recherches sur les modèles texte-vidéo, un prototype d’assistant d’écriture IA nommé Wordcraft et une mise à jour de son application AI Test Kitchen, qui donne aux utilisateurs un accès limité aux modèles IA en cours de développement, comme son modèle texte-image Imagen.
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Mali : l’une des principales chaînes d’information suspendue – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

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Mali : l’une des principales chaînes d’information suspendue

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La Haute autorité de la communication malienne (HAC) a décidé, ce jeudi 3 novembre, de suspendre pour deux mois Joliba TV news, après des propos critiques contre la junte au pouvoir.
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Comment, pour la deuxième fois de son histoire, l’Assemblée nationale exclut un député – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – Comment, pour la deuxième fois de son histoire, l’Assemblée nationale exclut un député

Comment, pour la deuxième fois de son histoire, l’Assemblée nationale exclut un député

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L’incident survenu à l’Assemblée nationale (AN) jeudi 3 novembre, qui a entendu Grégoire de Fournas, député Rassemblement Nation (RN) tenir des propos à teneur insultante et raciste durant la prise de parole d’un autre député, Carlos Martens Bilongo, de la France Insoumise (LFI), a conduit à une suspension immédiate de séance et en urgence, à une réunion du bureau de l’AN. Celle-ci a décidé d’exclure pendant quinze jours l’auteur des propos. La théorie constitutionnelle postule que les représentants de la Nation doivent pouvoir débattre librement afin de faire émerger l’intérêt général. Leur liberté de parole au sein des Assemblées ne saurait être réduite. L’article 26 al. 1 de la Constitution leur garantit ainsi une irresponsabilité absolue : « Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. » Aucun des propos tenus à l’intérieur des assemblées – contrairement à des propos insultants tenus à l’extérieur, lors d’un meeting ou d’un entretien médiatique qui peuvent donner lieu à poursuite – ni aucun des votes émis ne peut, même après son mandat, engager la responsabilité du parlementaire devant un juge. Il est ainsi admis que l’arène parlementaire n’est pas un lieu comme un autre, la parole devant y être la plus libre possible, ce qui justifie une réglementation spéciale de l’insulte au sein du Senat et de l’Assemblée nationale. Une liberté de parole qui n’est pas absolue Ainsi, en France, l’interdiction de l’injure, qui résulte de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, n’est pas applicable à l’intérieur des Assemblées. Les élus revendiquent d’ailleurs un droit à la vivacité des débats, qui ne doit pas laisser penser que leur liberté de parole serait absolue au sein des assemblées. Ses abus sont sanctionnés, les règlements des Assemblées confiant la police des débats à leurs Présidents. Ainsi, le président seul accorde et retire la parole, nul ne peut parler s’il n’y a pas été invité, et il peut également prononcer des sanctions contre les élus qui proféreraient des insultes. Ainsi l’article 70 du RAN dispose : Peut faire l’objet de peines disciplinaires tout membre de l’Assemblée : […] ● 2° Qui se livre à une mise en cause personnelle, qui interpelle un autre député ou qui adresse à un ou plusieurs de ses collègues des injures, provocations ou menaces ; ● 3° Qui a fait appel à la violence en séance publique ; ● 4° Qui s’est rendu coupable d’outrages ou de provocations envers l’Assemblée ou son président ; ● 5° Qui s’est rendu coupable d’injures, de provocations ou de menaces envers le Président de la République, le premier ministre, les membres du gouvernement et les Assemblées […] Le député LFI Carlos Martens Bilongo a été interrompu par les propos à teneur raciste d’un député RN en session à l’Assemblée nationale le 3 novembre 2022. Et l’article 71 établit l’échelle des sanctions : Les peines disciplinaires applicables aux membres de l’Assemblée sont : ● 1° Le rappel à l’ordre ; ● 2° Le rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal ; ● 3° La censure ; ● 4° La censure avec exclusion temporaire. Le président, appuyé par le Bureau, instance collégiale qui réunit autour du président, les vice-présidents, les secrétaires et les questeurs, assurant ainsi la représentation de la pluralité des courants d’opinion à l’Assemblée, examine les faits et prononce la sanction ou la propose à l’Assemblée dans les cas les plus graves. Cette sanction ne doit pas être perçue comme une décision politique ; elle doit rester une mesure disciplinaire et impartiale, prononcée à l’encontre d’un parlementaire qui a abusé de sa liberté d’expression. Une multiplication des abus De tels abus se sont multipliés ces dernières années : propos où comportements sexistes à l’égard des députées : caquètements de poule en octobre 2013, bêlements de chèvre en août 2017, « poissonnière » en février 2021 ou refus de s’adresser à la présidente de séance en féminisant sa fonction en octobre 2014. Mais en 64 ans d’existence, l’Assemblée nationale n’avait connu qu’une seule censure avec exclusion temporaire contre un député qui avait pris à partie pour un motif futile – voitures qui bloquaient sa sortie – deux ministres auditionnés dans le cadre de la catastrophe de Fukushima. Cette sanction interdit à l’élu de paraître à l’Assemblée et de prendre part à ses travaux pendant 15 jours ; elle emporte également pendant deux mois privation de la moitié de l’indemnité parlementaire (article 73 alinéa 3 du RAN). C’est cette sanction qui peut frapper le député RN suite aux propos à teneur raciste tenus en séance 3 novembre 2022. En suspendant immédiatement la séance et en renvoyant l’examen des faits au Bureau qui s’est réuni de manière extraordinaire le 4 novembre à 14h30, la présidente a refusé d’adopter seule la sanction. Trois enseignements Ce choix emporte trois enseignements : la présidente estime que les propos méritent une sanction plus lourde que le rappel à l’ordre simple ou avec inscription au procès-verbal qu’elle peut prononcer seule. Ce que le Bureau a confirmé en demandant à l’Assemblée de prononcer une censure avec exclusion temporaire. Deuxième enseignement : en convoquant le Bureau, elle ouvre une procédure contradictoire permettant au député de présenter, personnellement ou par un représentant, les arguments et peut-être d’échapper à la sanction. Cette procédure contradictoire assure, quand bien même elle ne pourrait être contestée devant aucun juge en vertu de la séparation des pouvoirs, la conformité de la sanction à la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Enfin, la Présidente éloigne la critique d’une mesure partiale, alors que le RN use déjà de la rhétorique de la victimisation. Ainsi, l’auteur des propos évoque-t-il une « manipulation politique ». La sanction ne doit en effet pas pouvoir être perçue comme la décision de la seule présidente de l’Assemblée, membre éminent de la majorité. Afin d’éloigner toute contestation, la procédure doit associer les différentes forces de l’Assemblée. Ce que la réunion du Bureau permet. Les élus RN seront ainsi associés à la procédure, le groupe détenant deux vice-présidents siégeant en cette qualité au Bureau. De même, les présidents de groupe, et donc celui du RN, sont associés aux décisions du Bureau (même s’ils ne peuvent participer à l’adoption de celles-ci puisqu’ils ne disposent pas de droit de vote […]
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Après le Mali, le Burkina : avis de tempête pour la France au Sahel – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – Après le Mali, le Burkina : avis de tempête pour la France au Sahel

Après le Mali, le Burkina : avis de tempête pour la France au Sahel

Actualités du Mali - Après le Mali, le Burkina : avis de tempête pour la France au Sahel

Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le 4 octobre 2022. Issouf Sanogo/AFP Après le Mali, le Burkina Faso est le deuxième coup de semonce pour Paris. Qu’à Ouagadougou un putschiste succède à un autre ne devrait pas être un problème pour les autorités françaises, qui ont toujours su s’accommoder des régimes militaires africains. Sauf que le second putsch s’est accompagné d’un message inquiétant pour Paris. Dès son premier discours, le nouvel homme fort du pays, le capitaine Ibrahima Traoré, a parlé de s’orienter vers « d’autres partenaires » capables d’aider efficacement le Burkina dans la lutte contre le terrorisme. Plus tard, il a accusé la France de soutenir et protéger son prédécesseur, le lieutenant-colonel Damiba. La tentative de contre-putsch du lieutenant-colonel Damiba a d’ailleurs été immédiatement attribuée à la France, suscitant une mobilisation violente de jeunes portant des drapeaux russes. De défaites en putschs Au Burkina Faso, le second putsch est une conséquence de l’inexorable dégradation de la situation sécuritaire. Plus les pays couverts par la mission Barkhane sont déstabilisés, plus la présence militaire française y est critiquée et délégitimée. Le Mali, le Burkina Faso et, dans une moindre mesure, le Niger s’enfoncent dans une conflictualité de plus en plus confuse où il n’y a pas deux forces en confrontation comme dans une guerre ou une guérilla classiques mais où une multitude d’acteurs s’affrontent (forces de sécurité, milices communautaires, groupes djihadistes, bandes armées, etc.) et où la frontière entre djihadisme, banditisme et luttes intercommunautaires pluriséculaires est particulièrement floue. [Près de 80 000 lecteurs font confiance à la newsletter de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde. Abonnez-vous aujourd’hui] Au Sahel, la criminalisation et l’ethnicisation du djihadisme sont des dynamiques fortement déstabilisatrices contre lesquelles l’intervention française, même en combinant action militaire et aide au développement, ne peut rien. Tandis que ce conflit multidimensionnel et régional s’exacerbe, les forces de sécurité nationales perdent du terrain et la population paie le prix fort. Les forces burkinabés ne contrôlent plus que 60 % du territoire national et les forces maliennes probablement moins de 50 %. Le nouveau chef de la junte du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, assiste aux funérailles de 27 soldats tués alors qu’ils escortaient un convoi de 207 véhicules à Gaskinde, lors d’une cérémonie au camp militaire du Général Sangoule Lamizana à Ouagadougou, le 8 octobre 2022. L’embuscade, revendiquée par Al-Qaida, a fait officiellement 37 morts, dont 27 soldats. Soixante-dix camionneurs sont toujours portés disparus, selon leur syndicat. Cette catastrophe est devenue un symbole de l’incapacité de l’État à sécuriser les campagnes reculées et à protéger les populations locales, dix ans après le début d’une sanglante insurrection djihadiste dans la région du Sahel. Cinq jours plus tard, le Burkina a connu son deuxième coup d’État en moins de neuf mois, le cinquième en deux ans. Issouf Sanogo/AFP Cet effondrement sécuritaire produit des putschs en cascade au Mali et au Burkina Faso qui n’emportent pas seulement les pouvoirs en place mais remettent aussi en question leur principal partenaire sécuritaire : la France. La France dans le viseur Au Sahel et plus généralement en Afrique francophone, la mission Barkhane est vue par l’opinion publique comme un stratagème de l’État français pour piller cette région du monde. En Afrique, les réseaux sociaux abondent d’accusations les plus farfelues sur ce que ferait réellement l’armée française au Sahel (exploitation minière, vol de bétail et même soutien aux djihadistes). En France, la majorité de la classe politique n’est pas encore prête à avouer que Barkhane est un échec et que la France s’est fourvoyée dans une guerre qu’elle ne peut pas gagner et dont elle ne sait pas comment sortir. Les autorités françaises pratiquent l’art de l’évitement et attribuent les manifestations de rejet et les décisions des autorités maliennes et burkinabés aux manipulations de Moscou. Mais si les campagnes russes de désinformation sont si efficaces, c’est qu’elles trouvent une caisse de résonance avec le ressentiment profond qu’éprouvent les régimes et populations du Sahel à l’égard de la politique française. Ouagadougou, 19 février 2022. Olympia De Maismont/AFP Malheureusement, face à l’exacerbation du conflit, ni Paris ni les pouvoirs africains n’ont l’honnêteté d’assumer leur échec. Les « partenaires » se rejettent donc ouvertement la responsabilité de l’échec – chacun ayant besoin d’un bouc émissaire. Comme la défiance a remplacé la confiance, la condition fondamentale du partenariat sécuritaire n’existe plus. La voie étroite À supposer qu’elle soit possible, la refondation des relations franco-africaines que le président Macron avait annoncée à l’université de Ouagadougou en novembre 2017 ne peut avoir d’effet qu’à long terme. De même, la nomination d’un ambassadeur pour la diplomatie publique en Afrique et l’intensification de l’activisme numérique de la diplomatie française ne changeront pas grand-chose à l’opinion publique africaine, voire la conforteront dans ses certitudes anti-françaises. Le rétablissement de la confiance sera de toute façon une tâche de longue, voire de très longue haleine. Si le gouvernement français veut tirer les leçons des erreurs passées et réussir le repositionnement de Barkhane sur le Niger et la défense des États côtiers, il faut s’interroger sur l’existence ou non des conditions du partenariat de sécurité : avons-nous encore des intérêts convergents ? Y a-t-il encore un minimum de confiance ? Évaluer sérieusement les forces de sécurité partenaires est aussi un impératif : quel est leur agenda ? Sont-elles cohésives ? Quel est leur degré de corruption et de fragmentation ? Cela éviterait sans doute de miser sur des armées qui sont travaillées par de graves problèmes structurels, sont le reflet d’un nationalisme aux abois et sont de plus en plus tentées par l’aventure putschiste. Enfin, occuper le terrain pour éviter l’arrivée de mercenaires russes ne saurait être l’unique justification de la présence militaire française car cela conduira à un enlisement de plus en plus impopulaire. theconversation.com,Thierry Vircoulon  
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Mali : Le décret sur la nouvelle durée de la transition est illégal – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – Mali : Le décret sur la nouvelle durée de la transition est illégal

Mali : Le décret sur la nouvelle durée de la transition est illégal

Actualités du Mali - Mali : Le décret sur la nouvelle durée de la transition est illégal

La durée initiale de la Charte a été fixée à l’article 22 de la Charte de la transition. Il y était indiqué que « la durée de la transition est fixée à dix-huit (18) mois à compter de la date d’investiture du Président de la transition ».
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Haïti : comment la France a obligé son ancienne colonie à lui verser des indemnités compensatoires – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – Haïti : comment la France a obligé son ancienne colonie à lui verser des indemnités compensatoires

Haïti : comment la France a obligé son ancienne colonie à lui verser des indemnités compensatoires

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Une enquête du « New York Times » retrace l’histoire de la dette haïtienne et explique notamment comment la France puis les Etats-Unis ont exigé l’équivalent de centaines de millions d’euros au petit pays après son indépendance, en 1804.
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Opposé à la guerre en Ukraine, un diplomate russe fait défection à Genève : « Jamais je n’ai eu autant honte de mon pays » – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – Opposé à la guerre en Ukraine, un diplomate russe fait défection à Genève : « Jamais je n’ai eu autant honte de mon pays »

Opposé à la guerre en Ukraine, un diplomate russe fait défection à Genève : « Jamais je n’ai eu autant honte de mon pays »

  Boris Bondarev, conseiller à la Mission de Russie auprès des Nations unies à Genève depuis 2019, dénonce le « bellicisme », les « mensonges » et la « haine » au sein du ministère des Affaires étrangères. « Jamais je n’ai eu autant honte de mon pays que le 24 février de cette année », date du lancement, il y a trois mois, de « la guerre d’agression déclenchée par Poutine contre l’Ukraine, et en fait contre l’ensemble du monde occidental ». Boris Bondarev, conseiller à la Mission de Russie auprès des Nations unies à Genève depuis 2019, a annoncé sa démission lundi dans une déclaration partagée avec des diplomates. « Boris Bondarev est un héros », a déclaré Hillel Neuer, le directeur exécutif de l’organisation non gouvernementale UN Watch, qui a publié la lettre, appelant « tous les autres diplomates russes aux Nations unies – et dans le monde – à suivre son exemple moral et à démissionner ». Cette guerre « n’est pas seulement un crime contre le peuple ukrainien, mais aussi, peut-être, le crime le plus grave commis contre le peuple russe, avec une lettre Z en gras barrant tous les espoirs et perspectives d’une société libre et prospère dans notre pays », peut-on lire dans sa déclaration. « Ceux qui ont conçu cette guerre ne veulent qu’une chose : rester au pouvoir pour toujours, vivre dans des palais pompeux et sans goût, naviguer sur des yachts comparables en tonnage et en coût à toute la marine russe, bénéficier d’un pouvoir illimité et d’une impunité totale. Pour y parvenir, ils sont prêts à sacrifier autant de vies qu’il le faudra. Des milliers de Russes et d’Ukrainiens sont déjà morts rien que pour cela. » Boris Bondarev, diplomate depuis 2002, charge aussi le ministère qu’il a servi, et qui était devenu sa « maison », sa « famille ». Ces vingt dernières années, « le niveau de mensonges et de manque de professionnalisme dans le travail du ministère des Affaires étrangères n’a cessé d’augmenter ». Il n’est plus que « bellicisme », « mensonges » et « haine ». Le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, illustre cette « dégradation ». « Intellectuel professionnel et éduqué, que beaucoup de mes collègues tenaient en si haute estime », il est devenu en 18 ans « une personne qui diffuse constamment des déclarations contradictoires et menace le monde (c’est-à-dire la Russie aussi) avec des armes nucléaires ! » Le diplomate russe ne peut « tout simplement plus participer à cette ignominie sanglante, stupide et absolument inutile ». Le diplomate russe ne peut « tout simplement plus participer à cette ignominie sanglante, stupide et absolument inutile », écrit-il. Y en aurait-il d’autres dans son cas ? Pour Hillel Neuer, « les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne devraient […] créer un programme pour encourager plus de diplomates russes à faire défection en offrant protection et sécurité financière et un endroit où s’installer avec leur famille ».  
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La Côte d’Ivoire peut-elle échapper à un report de la CAN 2023 ? – Malicom – L’info sur le bout des doigts.

Actualités du Mali – La Côte d’Ivoire peut-elle échapper à un report de la CAN 2023 ?

La Côte d’Ivoire peut-elle échapper à un report de la CAN 2023 ?

Actualités du Mali - La Côte d'Ivoire peut-elle échapper à un report de la CAN 2023 ?

A douze mois de l’échéance, la question s’impose désormais. L’état actuel des stades de San Pédro, Korhogo, Bouaké, et du stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan suscite des inquiétudes.
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